Voici 10 ans que Adam Ben Ezra réinvente et rajeunit la contrebasse, inspirant ses pairs grâce à
une musicalité exemplaire et un songwriting ambitieux. Véritable star du web, son succès ne se
limite pas pour autant à ses quelques 20 millions de vues sur ses vidéos avec une bonne centaine
de concerts en 2019, à travers l’Europe, aux Etats-Unis et plus encore. On l’a vu ouvrir à Paris pour
Snarky Puppy et partager l’affiche des grands festivals internationaux aux côtés de Pat Metheny,
Victor Wooten ou encore Richard Bona.
Au fil des années, Adam n’a cessé d’étoffer l’instrumentation de ses performances live, et a même
commencé à y intégrer l’électronique. Des ajouts non négligeables qui lui ont permis de pousser
l’interaction avec le public, d’être plus spontané dans son jeu, mais aussi d’offrir de nouvelles
couleurs à ses compositions, et une mise en lumière différente lorsqu’il les interprète sur scène.
Autre preuve en est, en tournée, il met un point d’honneur à inviter des artistes locaux, rendant
chaque concert unique. Et nous en avons eu un bel exemple en novembre dernier, lorsque Thomas
de Pourquery, puis Thomas Enhco l’ont rejoint tour à tour sur la scène du Café de la Danse.
Pour ce nouvel album, le contrebassiste a fait appel au producteur new yorkais Isaac DaBom dont
le talent et la patte, immédiatement identifiable, complètent un travail d’écriture irréprochable par
une identité sonore captivante. Après deux mois de pré production puis un autre, intensif, passé
en studio, durant lequel Adam s’est chargé d’enregistrer soigneusement chaque instrument,
chaque piste, chaque effet, Hide & Seek était né.
Véritable point culminant d’une carrière qui a de quoi en faire rougir plus d’un, l‘album
rassemble et confronte jazz, hip hop, R&B, électronique et influences orientales; le tout
articulé dans le langage musical signature et reconnaissable entre mille de Adam Ben Ezra.